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ANNE PEDRONI
Patrimoine au fil de l'eau :
à la découverte des
richesses du Vallon du Nozon
D’origine valaisanne, titulaire d’une maturité fédérale latin-anglais,
Anne Pedroni est une amoureuse de la nature et c’est avec succès qu’elle
termine en 2005 une formation de Guide-Interprète du patrimoine. Pour
l’obtention de son diplôme elle a choisi une rivière entre Jura et
plaine celle du Nozon. Voici un résumé de son travail :
En tant que Guide-Interprète du Patrimoine, je suis enchantée de vous
accompagner au fil d’une rivière, car quel patrimoine est plus essentiel
que l’Eau ?
Cette étude ne se veut de loin pas exhaustive de l’immense richesse de
nos rivières et plus particulièrement du Nozon ! Mon objectif ici est de
susciter l’intérêt et la curiosité de tout un chacun autour d’un
ordinaire si extraordinaire…, afin que chacun puisse retrouver ce lien
qui l’unit à son environnement, pour mieux l’apprécier et le préserver.
Le destin exceptionnel du Vallon du Nozon s’explique peut-être par sa
configuration géologique : ce n’est pas une cluse interrompant les
crêtes longitudinales du Jura, comme c’est le cas de la plupart des
rivières environnantes, mais une faille non perpendiculaire aux
plissements et au profil peu profond. Le Nozon ne l’a pas creusée, il
n’a fait que s’y glisser !
La faille entre Vaulion et Sur Grati se prolonge jusqu’à la butte
calcaire du Mormont, située dans le bassin molassique en face de La
Sarraz. C’est ce décrochement qui a favorisé le passage du Nozon vers la
plaine.
Le mot Nozon viendrait du celtique novio, novios, "nouveau" ou
"fraîche", dans le sens de source fraîche, combiné avec le celtique
ona,
eau. Dès 642 en tout cas, le Nozon aurait pris son nom actuel avec la
forme novio ona, nouvelle eau ou eau fraîche.
Cette rivière, issue de la chaîne jurassienne vaudoise, prend sa source
au « Cul du Nozon ». Dans ce milieu karstique, l’eau s’infiltre sur le
plateau dominant la reculée et ressurgit sous la forme de multiples
exsurgences.
Sur le versant ouest émergent les sources les plus importantes : la
source de la Cascade, la source de Pernon qui présente plus de 1000 m de
galerie, la source de la Diaz et la source de l’Américain qui est
captée. La source du Cul du Nozon, qui alimentait autrefois un moulin,
fournit également de l’eau potable à un débit de 50 l/s. Sur le versant
est, on trouve la source des Cascatelles et la source du Trou à Bonnard,
exploitée en été seulement.
Le Nozon, aux environs de
Pompaples
Les eaux du Nozon sont sujettes à des contaminations bactériennes
fréquentes car l’essentiel du bassin d’alimentation est occupé par des
pâturages et des chalets d’alpage. Des zones de protection ont donc été
établies. Chaque année une analyse pour la qualité de l’eau est
effectuée par le Laboratoire cantonal en amont de la STEP de Croy. La
dernière en date a donné de très bons résultats. D’une manière générale,
la biodiversité diminue d'amont en aval. Cette tendance reflète
l'augmentation des impacts d'origine humaine sur les cours d'eau et
leurs bassins versants. La diversité reste basse en aval, peut-être à
cause de pollutions chroniques par des pesticides et d'autres
micropolluants.
Il a existé dans le Vallon, sur les communes de Vaulion,
Romainmôtier-Envy et Croy, un réseau très important de canaux
industriels et de bisses d’irrigation : on a retrouvé cinquante-trois
bisses et canaux ainsi que six biefs secondaires, qui sont inventoriés
sur une longueur totale d’environ 23 km !
Même s’il fut probablement initié avec l’introduction du moulin à eau
sur les rives du Nozon par quelques moines ou pèlerins, ce réseau fut
considérablement utilisé au XIIIe siècle, époque à laquelle il servait à
alimenter des moulins, des foulons, des scieries, puis des forges. Il
fut encore amélioré à l’époque bernoise ; il était étoffé de fossés
d’irrigation de 3 m de profondeur, de passages souterrains, d’un
pont-canal sur le Nozon, d’écluses, etc.
Au fil du temps, cet ingénieux système d’exploitation de l’énergie
hydraulique a été abandonné et les canaux se sont détériorés :
aujourd’hui ils sont enfouis sous la terre et la végétation ou comblés
de matériaux divers. Cependant certains subsistent et six d’entre eux
sont encore en service.
Le peuplement piscicole du Nozon : de Vaulion jusqu’à Orny, on ne trouve
que la truite fario, truite de rivière reconnaissable à ses points
rouges et qui peut peser jusqu’à 2 kg. Dans la partie canalisée de la
rivière, en plaine, ce sont les espèces du lac qui remontent : loche,
ombre commun, chevaine, veyron, gardon, rotonde, épinoche, perche,… Un
plan d’alevinage est établi et géré par la Société Vaudoise des Pêcheurs
et par les gardes-pêche. Par exemple, pour le Nozon, c’est la Société de
Pêche de La Sarraz qui fournit environ les cinq ou six mille alevins par
an remis dans la rivière. Comme, en été, le Nozon est presque à sec des
sources jusqu’à la résurgence de la Diey, il est repeuplé à partir de
cette dernière. Cependant, on observe que quelques peuplements survivent
en amont, ce qui signifierait que les truites trouvent malgré tout des
caches en eau. Une bonne méthode consiste à capturer les géniteurs,
extraire les œufs par pressage du ventre et remettre les alevins à l’eau
rapidement afin qu’ils puissent s’adapter immédiatement à leur nouveau
milieu. Ce qui augmente leur chance de survie et de santé.
Vaulion village
Vaulion : on trouve l’origine du mot Vaulion comme venant du latin Vallis Leonis, mais l’origine la plus probable, à mon avis, est celle
de Val du Lyaud, Valyaud, qui signifie la vallée du ruisseau. Vaulion se
situe à 933 m d’altitude, sur la route de la Vallée de Joux et au bord
du Nozon. Le village est construit dans le lieu-dit « La Creusaz », 100
m au-dessous du large plateau communal, parsemé de fermes, témoins de la
colonisation agricole du début du XVIIe siècle. Ce plateau, dont
l’altitude moyenne est 1100 m, prolonge la Vallée de Joux avec laquelle
il communique à Pétra Félix par un étroit passage entre le Mollendruz et
les premières pentes de la Dent-de-Vaulion qui culmine à 1482 m. De très
nombreuses cavités naturelles, issues de la dissolution du calcaire par
l’eau font la joie des spéléologues.
Le canal le plus en amont des canaux du Nozon commence dans la zone
marécageuse « Prés de l’Étang » sur la rive gauche du Nozon. Il se
jetait dans un bassin d’accumulation dont il ne reste que des vestiges,
avant de continuer vers le moulin, dont il ne reste également que des
vestiges. Un autre canal, assez bien conservé, alimentait la roue à
aubes du Moulin de la Scie. La scierie conserve, outre le chenal
d’amenée d’eau, la roue à augets, l’ensemble du mécanisme de
surmultiplication et de transmission du rez-de-chaussée. La roue du
moulin de Vaulion cessa son activité en 1970 seulement ! Il est
intéressant de savoir que, jusqu’en 1896, la seule force motrice
possible était fournie par le Nozon et deux ruisseaux ! Le débit du
Nozon était sans doute plus régulier qu’aujourd’hui, alimenté par les
marais de la Breguettaz et de la Grande Posogne. En effet, les marais
non drainés constituaient une réserve d’eau. Dès 1900, la force
électrique remplaça graduellement les roues à eau, qui tombèrent en
ruine.
Romainmôtier en hiver 2005-2006
Romainmôtier se situe à 659 m d’altitude. La localité d’Envy y est
rattachée. L’origine du nom lui-même est incertaine. Peut-être
désigne-t-il tout simplement « Le môtier de Romain » ou alors « Le
monastère romain » suite au passage du lieu sous la protection de Rome.
De par sa configuration Romainmôtier vit rapidement apparaître des
moulins, des scieries et un battoir à grain qui dépendaient du monastère
et qui étaient banaux. C’est M. de Lerber qui introduisit la grande
industrie à Romainmôtier au 19e siècle. Le Nozon fournissant une faible
énergie, M. de Lerber en tira meilleur parti en installant divers canaux
d’amenée d’eau.
Naissant aux Eaux Bonnes sur la commune de Vaulion, un bisse
d’irrigation sillonne ensuite le versant du Bois de Ban. Presque
intégralement en forêt, il est assez bien conservé et mériterait d’être
réhabilité car c’est le plus long du vallon du Nozon et son tracé est
agréable : son alimentation pourrait être assurée par la récupération
des eaux de surface, ce qui assainirait les zones marécageuses de la
forêt.
Un des six bisses encore en service est alimenté par la Source de la
Diey et dessert la pisciculture à proximité. Au Battoir, sur la rive
droite du Nozon, une canalisation aérienne prenait naissance au sommet
de la chute encore visible pour alimenter une roue puis une turbine. Un
autre canal, le canal Maillefer, prend sa source sur une chute en aval
et alimente le joli bisse qui longe le sentier pédestre pour arriver à
un bassin couvert aménagé en lavoir.Ces eaux activaient autrefois les
roues d’une scierie et d’un moulin ; aujourd’hui, l’atelier de M. Krahenbühl, artiste. Un canal de quelques mètres alimente la roue à
aubes de la forge. Les eaux d’un autre canal situé à côté de la Maison
du Prieur devaient faire fonctionner un atelier de filature.
Roue d'une ancienne scierie, en
aval de Vaulion
Croy se situe à 644 m d’altitude et fut le lieu de croisement entre
l’itinéraire Bourgogne–Léman, Gaule–Rome et Provence–Germanie : « Croy »
vient de crux, crucem, endroit où deux chemins se croisent ! Situé au
débouché du vallon du Nozon, ce qui a été également déterminé par le
croisement routier et de la rivière. Un canal naît au pont, limite de la
commune de Romainmôtier et de Croy, puis continue en direction de Croy.
Dans ses premiers 50 m, il approvisionne en énergie une pompe à chaleur
; en période estivale, il irrigue les potagers et alimente deux lavoirs
restaurés. Dans le village même, il traverse deux bâtiments, dans
lesquels l’énergie hydraulique était utilisée, ainsi que la roue du
Moulin de La Foule. Il alimente enfin une turbine pour la fourniture en
électricité du bâtiment des Grands Moulins. Un autre canal, sur la rive
gauche du Nozon, alimente une roue à aubes qui active une pompe servant
à refouler les eaux de la source communale.
Les fontaines jouaient un rôle économique et social vital, elles avaient
une importance capitale au même titre, sinon plus, que le feu dans
l’âtre ! C’était le lieu où l’on se rencontrait, en se ravitaillant en
eau potable, pour faire la lessive, pour abreuver le bétail,… Les
fontaines, tout d’abord dans le sens de sources, étaient bénies pour la
vie qu’elles offraient. En période de sécheresse, la fontaine pouvait
être à sec et lors de pluies donner une eau limoneuse ! L’amélioration
de l’approvisionnement en eau était une préoccupation constante :
comment réguler le débit des fontaines, rétablir les sources, construire
un réservoir, etc. ? Des fontainiers étaient chargés de les maintenir en
état. Leurs recommandations : « Interdiction de se laver ou de déverser
des vilenies au bornel ! » furent les premières mesures anti-pollution !
Fontaine de Croy, « Pris au
Chanay »
Voilà qu’après Croy, notre rivière continue sa descente. C’est
l’occasion d’admirer la Chute du Dard, jolie cascade qui annonce un
magnifique parcours au pied des falaises de calcaires, entre mousses et
fougères. Au printemps, le parfum de l’ail des ours emplit les narines
et les tapis de nivéoles charment les yeux !
Saint-Didier est l’ancien nom de Saint-Loup, qui viendrait du moine
Lupicin. La cure de Saint-Didier a succédé dès le Moyen Âge aux ermites
plus ou moins légendaires saints Lupicin et Didier de la grotte des
Roches. On ignore qui découvrit la source thermale connue vers 1750
déjà. La valeur curative de la source qui coulait à flanc de coteau,
juste au-dessous de l’ancien cimetière. C’est en 1852, que l’Institution
des Diaconesses s’installe dans l’ancien Hôtel des Bains du site de
Saint-Loup. D’emblée, les sœurs reçurent des malades et se préoccupèrent de
former des soignantes. Grâce à une souscription publique, un nouvel
hôpital fut construit en 1897. Au cours des ans, la réputation de
Saint-Loup et de son École de soins infirmiers grandit. En 1985, Saint-Loup et
l’Hôpital d’Orbe choisirent de regrouper leurs forces et de fusionner.
Restant propriétaire des bâtiments, la Communauté des Diaconesses se
retira alors de la direction active de l’hôpital.
Adossé aux premières pentes du Pied du Jura, à 490 m d’altitude, le
village de Pompaples s'étale sur les flancs des collines formées par
l'arrivée du Nozon sur la plaine, au débouché de ses gorges surmontées
de falaises. C’est le sire de Gingins-La Sarraz qui décida d’installer
un moulin sur ses terres, pas trop loin du château. À cet effet,
il fit
amener l’eau du Nozon vers son Moulin Bornu au XVIe siècle par le canal,
dit ruisseau des Condémines, qui court à flanc de coteau par les prés de
Saint-Loup. Ensuite, il décida de faire s’écouler l’eau en direction du
château au cas où il pourrait la réutiliser pour inonder les douves ou
faire fonctionner forge, martinet ou foulon ! Ainsi l’eau tourna le dos
au Nozon pour aller… à la Venoge, et créer ainsi le Milieu du Monde,
puisque l’eau détournée n’allait plus vers le Rhin mais vers le Rhône !
Le ruisseau du milieu du monde, l’Augine, relie Nozon et Venoge. Or, les
habitants d’Orny, constatant que leur rivière s’asséchait, creusèrent un
fossé pour faire revenir dans le Nozon une partie de l’eau sortant du
moulin ! Évidemment, ceci ne se fit pas sans conflits d’intérêts…
Le Nozon à Pompaples
Le village d’Orny se situe sur la route La Sarraz – Orbe, au pied de la
colline calcaire du Mormont et près du point de partage des eaux
rhodaniennes et rhénanes. Le bassin d’Orny au milieu du village, là où
le Nozon passe sous la route, était accessible aux chevaux le dimanche
pour qu’ils viennent s’abreuver. Un canal en partait pour alimenter la
roue d’un moulin, dont il ne reste plus de trace. Plus loin, vers le
pont voûte à la sortie du village en direction d’Yverdon, un canal,
désormais, alimentait la roue d’un battoir. Aujourd’hui, le bassin doit
être curé régulièrement car trop de gravier s’y accumule : 150 m3 en
sont retirés chaque année ! Ceci est dû au fait que l’eau suit un chemin
préférentiel selon le mouvement qui lui est influé par les matériaux
qu’elle rencontre : selon ce chemin, le bassin a des zones mortes où les
sédiments s’accumulent. Ces dernières décennies, la commune d’Orny a
subi des crues de plus en plus fréquentes, c’est pourquoi une « Etude
hydraulique de protection contre les débordements et érosions lors de
crues » a été initiée par la commune afin de protéger le village.
La pente du lit du Nozon devient particulièrement douce à Orny, ce qui
réduit sa capacité à évacuer les crues. Voilà, notre rivière est arrivée
dans la plaine de l’Orbe. Elle va bientôt rejoindre le Talent et tous
deux afflueront dans l’Orbe pour rejoindre le lac de Neuchâtel. Parcours
d’une rivière issue du Jura vaudois : histoire d’eau… histoires
d’hommes…
Toujours dans le cadre de son étude, Anne Pedroni s'est entretenue avec
la Présidente de l’Association touristique de Romainmôtier, Mme Rösli
Gaudard et avec Mme Françoise Locatelli. Ces entretiens se trouvent
en entier dans la brochure mais donnons néanmoins ces éclaircissements
significatifs de la Présidente de l'Association :
La Société de Développement, créée dans les années 1880, avait pour
vocation de faire connaître et de sauvegarder la région, organiser des
fêtes, créer des cercles littéraires, etc. Mais, à un certain moment,
nous ne trouvions plus de membres car les gens trouvaient que l’on
s’occupait trop du tourisme et pas assez de la vie du village ; c’est
pourquoi j’ai créé, il y a quatre ans, l’ «Association touristique de
Romainmôtier et du Vallon du Nozon», pour différencier les deux
activités. Bien que Romainmôtier soit l’élément «accrocheur», l’offre
(chambres d’hôtes, balades, …) s’étend à toute la région du Vallon du
Nozon.
Ses principales missions sont l’accueil et le développement du tourisme
: tout d’abord avoir les structures nécessaires sur place et entretenir
les liens avec les différents organismes qui s’occupent de tourisme dans
la région et le canton.
L’Association fonctionne grâce à ses membres, une centaine, qui sont
tous des gens liés au tourisme, ce sont en fait des partenaires. En sont
également membres les municipalités, car ses dernières nous octroient
comme fonds de budget trois francs par habitant et par année.
Notre financement provient du fond octroyé par les communes et de la
taxe de séjour : tout hôte s’acquitte par nuitée d’une taxe cantonale de
80 centimes dans le canton de Vaud. De plus, une taxe communale de 80
centimes est également perçue à Romainmôtier. Une demande est en cours
afin que cette taxe devienne intercommunale et s’étende au Vallon. Un de
nos problèmes est que le Vallon ne compte qu’une cinquantaine de lits,
ce qui est insuffisant. Au vu des retombées conséquentes du tourisme sur
notre canton, les moyens à disposition sont dérisoires et il devient
difficile de fonctionner en tant que bénévole. L’Association emploie une
secrétaire à 20%, ce qui n’est pas suffisant au vu du travail à
effectuer.
Nous publions un guide pratique officiel du Vallon de Nozon. Puis nous
développons des circuits de promenades dont le premier était le circuit
des fontaines. On a amené l’idée et la commune de Croy a pris le relais
pour la réaliser. Tout le Vallon ayant de magnifiques fontaines, nous
avons aussi le projet d’emmener les gens voir les fontaines, d’aller
dans les villages : nous allons lancer un concours de décoration de
fontaines, élaborer un répertoire et faire un circuit pour guider les
gens dans leur découverte. À travers ces projets, on fait découvrir le
patrimoine et par conséquent on le protège. Car il faut les entretenir
ces fontaines et cela est cher !
La carrière du Grand Chanay au
printemps 2005
Un dernier avis nous est donné par Mme Françoise Locatelli, propriétaire
du restaurant Le Gaulois à Croy-Romainmôtier et ancienne syndique de
cette commune, pour rendre plus attrayantes les richesses du Vallon :
La richesse existe, mais ce qui manque c’est l’envie de faire connaître
la région, de la porter, d’en parler. Parfois, nous envoyons nos clients
à la découverte des anémones pulsatiles, de l’ail des ours, des nivéoles
du Vallon, du Circuit des fontaines, ils vont se promener dans le
village et admirer les fontaines, les lavoirs rénovés au bord du canal,
les potagers,... Mais les fermes se vident des animaux, on construit des
appartements, il y a quand même un exode rural important. Il y aurait
pourtant à faire : louer des bicyclettes, des chambres chez l’habitant,
etc., mais il faut que les gens aient envie ! Cela pourrait être si
simple : quelques retraités qui connaissent bien les bois et qui
feraient des promenades une fois par semaine avec les intéressés, cela
resterait sympa…
Superbe pont sur le Nozon à Orny
CONTENU :
68 pages A4, photos couleurs
COMMANDE :
Nos brochures sont à vendre. Merci de nous contacter.
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Novembre 2005.
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