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 attaque bioterroriste... au sirop de grenadine
 

H5N1, anthrax, SRAS que de noms qui font frémir la population ! Explosion de AZF à Toulouse, gaz sarin à Tokyo, etc. Ces 5 dernières années, nous avons été et sommes encore confrontés à des menaces biologiques et chimiques à fort potentiel létal. Le 11 septembre 2001, l’occident (re)prenait conscience du risque terroriste.

L’émergence de nouvelles épidémies (SRAS, fièvres hémorragiques, Chikungunya) ainsi que les attentats de la secte Aoum au Japon et l’envoi de courrier contenant des spores d’Anthrax ont réveillé en nous la peur ancestrale des maladies, peur endormie, en Occident, par les progrès de la médecine.

L’étude de Raphaële Lasserre a pour objectif de rendre les différentes informations récoltées digestes et compréhensibles pour le lecteur qui devrait trouver des réponses à ses questions et des informations intéressantes sur l’usage de matières dangereuses par l’homme à des fins belliqueuses. Nous avons été surpris de découvrir que déjà les Perses et les Assyriens contaminaient l’eau de leurs ennemis. L’usage à des fins délétères de la chimie et de la biologie ne date donc pas d’aujourd’hui ni même d’hier, mais cela le lecteur le découvrira dans les pages de la brochure.
  

 

Il y a deux faisceaux d’actes terroristes susceptibles d’atteindre l’eau : la contamination directe par bioterrorisme ou biocrime ou la contamination indirecte et la destruction des installations d’approvisionnement, par des actes terroristes ou criminels conventionnels. La contamination de l’eau peut être directe, par la dissémination d’un agent contaminant dans l’eau ou indirecte, c’est-à-dire par les effets collatéraux d’une attaque, comme par exemple, celle d’une centrale nucléaire ou d’une usine chimique.

Quant à la contamination directe de l’approvisionnement en eau, elle peut se faire à différents points du parcours de la chaîne de l’eau : à la ressource (source, nappe phréatique), lors de son traitement, au moment de l’adduction ; du stockage (réservoir, château d’eau) ou encore lors de la distribution (Lang, 2003). Selon le rapport Lang, l’efficacité de l’attaque sera maximale si elle intervient entre la stérilisation de l’eau et la livraison au particulier. En effet, la stérilisation a pour effet de détruire la plupart des agents infectieux.

La dissémination de matières dangereuses est, d’après les experts (Cordesman, 1998 ; Purver, 1995, cités par Blais, 2002), plus compliquée que leur production. L’effet de la plupart des agents chimiques est fortement diminué, voire annihilé, lorsqu’ils sont disséminés par des engins explosifs, du fait du choc et de la chaleur dégagée. De plus, certains agents chimiques s’hydrolysent dans l’eau et sont donc détruits. Selon Purver (1995, cité par Blais, 2002), la dissémination de matières dangereuses dans l’eau est hasardeuse car la plupart seront éliminées par le processus de filtration et de purification.

Cette dernière remarque n’est valable que pour l’eau consommée par l’homme, les eaux coulant en amont des stations de pompage et de filtration pourraient contaminer la faune et la flore et par la suite tout individu qui entrerait en contact avec. L’eau est une cible de moindre choix pour une attaque à partir de virus. En effet, selon l’Institut Pasteur, seuls les virus responsables de diarrhées (choléra par exemple) et les virus de l’hépatite A ou E se transmettent par l’eau, encore faut-il que cette eau ne soit pas traitée. Les autres ne survivent pas dans un milieu aqueux ou sur un laps de temps trop court pour représenter un réel danger.



station de pompage de l'eau du lac de la ville de Neuchâtel

 

A travers les extraits des entretiens, effectués en mars 2006, du Dr. Humair et du lieutenant-colonel Baumberger, le lecteur pourra voir deux points de vue de personnes travaillant pour l’armée suisse ainsi que leurs positions vis-à-vis de l’avenir. Puis l’entretien des docteurs Baumgartner, Felleisen et Pierre Studer, tous trois travaillant pour l’OFSP, donne un aperçu du travail qui est fait au sein de l’office fédéral de la santé pour que l’on puisse consommer une eau potable à l’abri de toute menace terroriste.

Ci-dessous:

1.
mise en bouteille de l'eau d'Henniez

2. analyses chimiques au laboratoire de l'office fédérale de la santé publique
3. vue au microscope de bactéries de légionelles
4. cygne du lac de Neuchâtel





60 pages A4, photos couleurs, prix 28.- + frais de port

commande:

Association Développement 21
Rue du Bugnon 24 - 1375 Penthéréaz - Suisse
tél + 41 (0)21 881 22 39 - E-mail eau21@eau21.ch - Site http://www.eau21.ch

Notre association ne poursuit aucun but lucratif.

 



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