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réservoir des Valangines

Pascal Dubail approche l’enjeu aquacole sur le problème de sa privatisation. Son étude commence par un historique de l’approvisionnement en eau de la population de la Préhistoire à l’Age Moderne. Ainsi cet exemple de l’approvisionnement en eau de la ville de Neuchâtel.

« La première préoccupation des habitants était de trouver de l’eau. Au début, les sources locales suffisaient pour une petite population. En 1580, il y avait quatre fontaines pour 2'000 habitants. Le problème était surtout le manque d’égouts et la qualité de l’eau à disposition. Les sources aux alentours furent utilisées l’une après l’autre, et au XVIIIe siècle toutes les sources étaient utilisées.

Ces sources suffisaient pour la population de façon générale, sauf en période d’étiage. En 1852 on recensa 7'500 habitants pour trente-sept fontaines débitant environ 1'000 l/min. Une sécheresse en 1860 et 1861 montra les limites du système et les habitants décidèrent d’entreprendre des travaux plus importants : un barrage fut construit sur le Seyon juste après le bourg de Valangin et l’eau amenée par un aqueduc jusqu’à Neuchâtel.

L’ouvrage réalisé permit également d’avoir pour la première fois en Suisse de l’eau sous pression. A tel point que ce fut l’euphorie et que la population doubla en moins de deux ans. Les problèmes ne firent en fait que commencer : les égouts des habitations de la région se concentrait dans l’eau puisée et les problèmes sanitaires se multiplièrent jusqu’à l’épidémie de typhoïde de 1882 qui toucha 800 personnes, dont quelques dizaines décédèrent.

Du fait de l’évolution de la médecine et de l’hygiène, les Neuchâtelois comprirent l’importance de rechercher une eau plus propre. Dès lors, des travaux furent entrepris pour aller chercher de l’eau dans les gorges de l’Areuse, eau qui s’y trouve en abondance et qui est très pure. Dès les travaux terminés en 1886, la différence fut immédiate : la mortalité diminua d’un tiers. La chloration fut introduite plus tard en 1935. L’augmentation de la population montra les limites de l’eau de source et en 1947 l’eau fut pompée dans le lac. »



le lac de Saint-Point, principale ressource en eau potable de la région de Pontarlier

Pascal Dubail nous donne également deux autres exemples de cités nettement plus importantes Paris et Istanbul. « En Suisse la responsabilité de la distribution de l’eau appartient aux cantons qui la délèguent aux communes et leur laissant une grande marge de manœuvre. La tâche de la distribution est en principe du ressort d’un établissement communal ou d’une entreprise de droit public, services industriels de la ville par exemple.

La plupart des autres pays européens n’ont que peu de problèmes pour trouver de l’eau en quantité suffisante, mais parfois la seule eau disponible est polluée à cause des activités humaines (agriculture et industrie). De ce fait, la complexité du traitement peut être plus importante qu’en Suisse.

Dans la majorité des pays, une certaine libéralisation existe. Certains pays sont très libéralisés, par exemple la France, l’Angleterre ou l’Espagne ; d’autres le sont moyennement, par exemple l’Allemagne, et d’autres encore très peu libéralisés, comme la Suisse, l’Italie, la Suède. Quand les services des eaux sont très libéralisés, les législations peuvent être très différentes. Par exemple en France, le réseau appartient toujours à l’Etat alors qu’en Angleterre ou en Allemagne il est possible de vendre les installations. Il n’est donc pas possible de tirer des généralités sur un marché si différent selon les pays. »

Dans le but de mieux comprendre les aspects économiques de la distribution, l’économiste a contacté plusieurs intervenants de deux villes qui ont beaucoup de similitudes entre elles, la française Dijon et la suissesse Neuchâtel. De cette dernière cité nous viennent les entretiens avec Jean-Michel Petermann, responsable technique du service des eaux, Louis Godet, chef du Laboratoire des Services industriels et Antoine Grandjean, conseiller communal de la ville et directeur des Services industriels.

De la seconde un premier entretien avec Loïc Chavand, chef de centre de la SOGEDO (Société de gérance de distribution d’eau) de Dijon. Un second a eu lieu avec Stéphane Cordier, directeur du Centre Régional de la Lyonnaise des Eaux.

Ci-dessous:

1. le Doubs à Pontarlier

2. les services industriels de Neuchâtel
3. robinet design 
4. pompes d'un réservoir de la ville


 



44 pages A4, photos couleurs, prix 25.- + frais de port

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