Si les bassins olympiques sont construits en priorité pour les compétiteurs, nageurs, poloïstes (joueur de water-polo) ou plongeurs, les citoyens ont autant de plaisir, sinon plus, à utiliser les piscines pour leurs loisirs et garder la forme. Pourtant, malgré les installations modernes des bassins, force est de constater que seul un très petit pourcentage de la population profite de ces plans d’eau.

Nager seul pour son plaisir ou réaliser une activité aquatique au sein d’un groupe, le choix est vaste parmi la variété de cours de tous genres, allant de la natation proprement dite pour enfants ou adultes, à la leçon de fitness, en passant par l’éveil aquatique pour bébés, l’accoutumance à l’eau pour les enfants en âge préscolaire entre autres. De ce fait, un nombre important de groupes privés occupe les bassins tels que sociétés de gym, associations du personnel d’entreprises, écoles privées de natation, fitness ou autres.

Les clubs de natation drainent les compétiteurs. Le but de ces derniers est de participer à des compétitions et, si possible, de gagner. Il est alors indispensable que le bassin soit construit aux normes olympiques pour que la compétition et les temps des courses puissent être homologués par la FINA (Fédération Internationale de Natation).

Si les piscines doivent rester des lieux mis à la disposition du public par les autorités locales et régionales pour des activités sportives en tant que telles, et dont le déficit d’exploitation est comblé année après année par les contribuables, il existe aussi de grandes possibilités pour aller au-devant des attentes de populations qui aimeraient s’amuser, se dépayser, se ressourcer, chercher davantage de bien-être. L’entrée a un prix assez élevé, mais pour se défouler et s’amuser, de même que pour trouver calme et détente, la population semble prête à dépenser plus pour des moments de qualité, qui lui feront oublier les affres d’une journée de travail ou le stress quotidien.

Alors, pour le bien-être de la population pour son besoin de détente et de divertissement, construisons donc des installations aquatiques prévues à cet effet. Non seulement les citoyens seront heureux, mais des places de travail seront ainsi créées.

Suivent des entretiens : Le 10 janvier 2005 avec Pierre Leiggener président de la Société Suisse de Sauvetage. Le 8 février 2005 avec Jean-Daniel Carrard, municipal, dicastère de la police et des sports à Yverdon-les-Bains.